C'est à Ostia (Rome) que je suis né le 26 août 1983, dernier d'une famille nombreuse, modeste et catholique. Ma mère n'était pas pratiquante, mais poussée par une recherche spirituelle, elle fréquentait quelquefois la messe du dimanche et m'emmenait avec elle. J'avais à peine 5 ans quand mes parents, désespérés de me voir tout détruire à coups de pied dans le ballon (j'avais transformé l'appartement en terrain de foot), m'ont inscrit au club du quartier. Deux ans plus tard, je fus pris parmi les jeunes espoirs de la fameuse équipe romaine Lazio. C'est alors que commença pour moi une vie de sacrifices : le matin à l'école, puis un déjeuner express dans la voiture de mon père pendant qu'il m'accompagnait au stade et une digestion ultra rapide une fois sur place !
Après l'entrainement, devoirs en voiture ! Et si je ne les avais pas finis en arrivant à la maison, je continuais d'étudier jusqu'à m'endormir sur mes livres sans avoir pris le temps de manger ! Si jusqu'à l'âge de 10 ans j'ai joué comme licencié, pendant les quatre années suivantes, je suis resté sur la touche. J'avais le même problème que Leo Messi, le fameux footballeur de l'équipe de Barcelone : je ne grandissais pas ! Je n'avais donc pas assez de force, bien que, par rapport à ma technique, je continuais de m'améliorer. À cela s'ajoutait le découragement, provenant en grande partie de ceux qui auraient dû au contraire m'aider à surmonter ce problème : mes parents. Chaque dimanche, ils m'insultaient et réussissaient à me faire pleurer toute la journée et à me couper l'appétit. Mais heureusement, une solution fut trouvée. J'ai absorbé une hormone de croissance et j'ai grandi de dix centimètres en un an ! À partir de là, je suis retourné sur le terrain. Mon attitude avait changé. Je ne jouais pas dans un bon esprit de compétition, je l'assaisonnais de beaucoup de colère. Ma carrière était en train de décoller, mais pas ma vie personnelle. Il n'a fallu que quelques années pour que j'en arrive, chaque samedi soir, à faire des excès d'alcool et de haschich… À 19 ans, j'ai perdu mon père et, à partir de là, ma vie fut un calvaire. Avec lui, j'avais tout de même un rapport différent de celui que j'avais avec ma mère. Je le voyais chaque semaine, et il réussissait à me donner un peu d'affection tandis que ma mère ne me donnait que des ordres. Tout de suite après sa mort, je suis parti pour la toute première fois à presque huit cents kilomètres de chez moi. J'ai commencé à déprimer. En dehors des entrainements, je sortais peu et passais mon temps devant la télé. En fréquentant un soir un night club, j'ai connu une fille. J'ai cru avoir rencontré la femme de ma vie. Cette expérience n'a pas duré longtemps, bien que je pense l'avoir vraiment aimée. L'année suivante, je fus transféré à Taranto dans les Pouilles. Là, j'ai commencé à connaître le succès, la gloire, mais pas le bonheur et l'amour que je cherchais – la Bible dit que Jésus est le seul à pouvoir nous donner ces choses, mais pas comme le monde les donne : il est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14.6). Nous avons gagné le championnat C2, l'actuelle deuxième division. Beaucoup de groupes de série A m'observaient, mais je suis finalement resté avec l'équipe Jonica (Tarento). Je me suis mis à chercher de nouvelles expériences… Je voulais oublier mon ex-petite amie, mais je n'y arrivais pas ! Je voulais sérieusement tomber amoureux. Malheureusement, ce que je pensais être de l'amour finissait par ne devenir qu'une simple relation sexuelle. Une année plus tard, juste au début du championnat, j'ai dû me faire opérer d'une hernie inguinale. Je me suis rétabli très rapidement, et j'ai marqué sept buts. Ainsi, durant les transferts du mois de janvier, j'ai signé un contrat de quatre ans avec le club de Siena (enfin en série A !), mais je restais malgré tout prêté à l'équipe de Tarento. Janvier fut aussi le mois d'un autre changement dans ma vie. Rafael Tesser, un Brésilien, jouait lui aussi à Tarento. Je me suis tout de suite senti à l'aise avec lui. Il était toujours content, très docile et sincère avec tous. Un soir, il m'invita chez lui. Il était marié et déjà père de deux enfants bien qu'il n'ait que deux ans de plus que moi. Après le repas (une délicieuse spécialité brésilienne), l'attaquant prit la Bible et commença à me parler de Jésus, de son message et de son œuvre de salut. Ces paroles bousculaient quelque chose en moi, à tel point que je me sentais nerveux. En fin de compte, à partir de ce soir-là, j'ai décidé de fréquenter l'église où il allait, au début par simple curiosité, pour voir si les autres personnes étaient comme Rafael et si, comme il l'affirmait, il y avait de l'amour parmi eux. Je remarquai qu'en plus de prier, tous chantaient avec joie pour le Seigneur et je fus très touché. J'aurais bien voulu chanter comme eux, mais je n'y arrivais pas et j'en avais honte ! Il était évident que je n'avais pas l'amour de Dieu en moi. Un soir, j'ai donc prié Jésus en disant : « Seigneur, si tu existes vraiment, je veux te connaître. Sauve-moi et change ma vie. » Le Seigneur me répondit. Il posa sa main sur moi et il enleva le poids que je traînais depuis des années. Il me donna sa charge légère , en laissant en moi la place pour sa grâce, sa paix et sa joie. Ceci m'arriva pendant une réunion , à l'église, et comme je fus d'un seul coup rayonnant de joie et que je me mis à chanter, la chose ne passa pas inaperçue pour un couple assis pas très loin de moi, dans la même file. En ayant remarqué mon changement, ils comprirent tout de suite ce qui se passait en moi et ils s'étreignirent. Cette période fut exceptionnelle, j'étais heureux. J'écoutais des cantiques et je chantais partout : en voiture, durant les entraînements, en me promenant et même en faisant mes courses au supermarché. Ma dépression était désormais de l'histoire ancienne. à l'église, et comme je fus d'un seul coup rayonnant de joie et que je me mis à chanter, la chose ne passa pas inaperçue pour un couple assis pas très loin de moi, dans la même file. En ayant remarqué mon changement, ils comprirent tout de suite ce qui se passait en moi et ils s'étreignirent. Cette période fut exceptionnelle, j'étais heureux. J'écoutais des cantiques et je chantais partout : en voiture, durant les entraînements, en me promenant et même en faisant mes courses au supermarché. Ma dépression était désormais de l'histoire ancienne. Avec Jésus, j'ai trouvé aussi une grande famille. Partout où je vais (je joue maintenant à Verona) je rencontre beaucoup de frères et sœurs avec lesquels je peux partager la même foi en Dieu. Il y a un fort lien entre nous, car nous avons le même Père. Dans le monde, je cherchais de vraies amitiés à qui don-ner de l'affection et de qui en recevoir. Mais j'ai compris que pour connaître le véritable amour, je devais écouter l'Évangile et accepter Jésus. Et il me l'a donné. Cela fait partie maintenant de mon expérience quotidienne : connaître de plus en plus l'amour de Dieu, l'aimer de plus en plus afin de pouvoir aimer les autres. Mon souhait pour ma vie future est d'avoir une épouse et des enfants avec qui servir le Seigneur. J'aimerais pouvoir dire comme Josué dans l'Ancien Testament : Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel. (Josué 24.15)
Matthieu 11.28 : "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos"